L’édition 2018 d’AfricaCom s’est tenue du 13 au 15 Novembre à Cape Town en Afrique du Sud. Evénement Télécom majeur en Afrique avec plus de 14000 participants, 450 intervenants et 400 exposants internationaux, AfricaCom est l’endroit parfait pour rencontrer les principaux acteurs télécoms du continent Africain. C’est le lieu idéal pour aller à la rencontre de nouveaux partenaires et s’informer sur les nouvelles tendances du marché, qu’il s’agisse de connectivité terrestre ou satellitaire.

Nous retenons les points suivants à l’issue de l’événement :

  • L’évolution de la connectivité terrestre: Celle-ci reste onéreuse en Afrique et la couverture encore insuffisante, même si d’énormes progrès ont été réalisés ces dernières années. Pour un développement des services numériques, le haut débit devra être plus accessible au consommateur dans le futur.
  • L’opérateur digital/numérique : Dans un environnement très concurrentiel, pour se développer et gagner des parts de marché, les opérateurs télécoms doivent se transformer et devenir des « Digital Service Providers ». Les DSP auront une approche open-plateforme native cloud, centrée sur les applications. Ils supporteront des services virtuels, «data-driven» et leurs activités seront axées sur la valeur et l’expérience client, et non plus sur l’infrastructure.
  • L’IoT et la 5G : La mise en œuvre de l’Internet of Thing sera conditionnée par le développement de la 5G. Cette nouvelle génération de réseau mobile est déjà déployée en phase de test en Afrique du Sud. Avec l’avènement de la 5G, l’IoT, associé à la mobilité, représente un marché à fort potentiel pour le continent Africain. Adrian Ho, analyste chez Ovum Africain, estime ce marché à $159Ms Les attentes sont donc élevées et verront un large champ d’application, de la ville intelligente à l’agriculture en passant par le retail.
  • Network Function Virtualization (NFV – SDN) : Ryan van Den Bergh, spécialiste radio et accès réseau chez l’opérateur MTN confirme la maturité de ces nouvelles technologies de virtualisation de réseau. Elles pourraient être la clé de l’amélioration des services actuels et du déverrouillage complet des réseaux 4G/5G du continent. Elles contribuent non seulement à réduire les coûts de déploiement, mais également à réduire la complexité des réseaux :
    • fourniture facilitée de services de bout en bout,
    • meilleure interopérabilité,
    • surveillance et planification améliorées des services.

Alors que près des deux tiers des connexions mobiles en Afrique sont encore connectées à des réseaux 2G, il peut sembler étrange de se tourner vers ces technologies. Cependant, le point de départ pour les opérateurs africains est très différent. La prédominance des anciennes connexions 2G signifie que les opérateurs devront d’abord déterminer le meilleur moyen de déployer des services virtualisés sur des réseaux mobiles hérités.

La prochaine édition d’AfricaCom est d’ores et déjà programmée du 12 au 14 Novembre 2019.

Retrouvez plus d’information sur leur site internet : https://tmt.knect365.com/africacom/

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