Opérateurs et radiodiffuseurs sont confrontés à de nombreux défis sur le continent Africain, notamment des flux de données plus complexes à appréhender, une pression croissante sur la productivité, l’introduction de nouveaux usages, en particulier en mobilité et des attentes fortes des utilisateurs en matière de connectivité permanente, tant sur les technologies satellites que terrestres.

Pour partager autour de ces défis, plus de 15 000 participants ont parcouru du 13 au 15 Novembre dernier à Cape Town en Afrique du Sud les allées du salon AfricaCom2019. Depuis plus de 20 ans, ce salon est l’événement majeur sur les technologies et les télécoms en Afrique, l’endroit où rencontrer les entrepreneurs menant la transformation numérique du continent africain, le lieu idéal pour découvrir ce qui se passe dans le secteur des technologies en Afrique. Cette année, 400 exposants présentaient des technologies et des solutions couvrant tous les aspects, de la 5G à l’intelligence artificielle, en passant par l’IoT, la télévision, la fintech et plus encore. En complément plus de 450 speakers ont partagé des études de cas, des idées et des meilleures pratiques autour de multiples tables rondes, positionnant l’agenda d’AfricaCom comme un rendez-vous unique.

Nous retenons les points suivants à l’issue de cette édition :

  • Le SD-WAN qui s’impose comme solution idéale pour déployer et manager des réseaux de type hybrides, au plus près des contraintes des territoires.
  • Les performances des accès Internet qui se rapprochent du niveau des offres MPLS mais avec une optimisation accrue de couts.
  • La mise en place de la 5G qui devra se faire sur les fondations de la 4G et non pas directement à partir de la 2G ou de la 3G.
  • L’accélération du développement des solutions Cloud sur le continent Africain pour les entreprises et les ONG. La majorité des fournisseurs de services et opérateurs s’appuient sur des partenaires pour construire des solutions clients.
  • Le marché des datacenter reste encore mesuré et difficilement consistant d’un pays à l’autre, mais la connectivité est le facteur qui accélère cette industrie.
  • La République Démocratique du Congo, cité à plusieurs reprises par différents intervenants comme un pays à forte croissance dans l’avenir, avec l’Ethiopie et le Nigéria.
  • Les multiples appels des intervenants aux autorités de régulations pour donner de la souplesse afin d’assurer le développement des infrastructures.
  • L’utilisation de l’AI nécessitera beaucoup de données et génèrera donc des besoins de connectivité.

La prochaine édition d’AfricaCom est d’ores et déjà programmée du 10 au 12 Novembre 2020.

Retrouvez plus d’information sur leur site internet : https://tmt.knect365.com/africacom/

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